Qui je suis ?

Portrait réalisé sur Paint
à l'aide des outils "Pinceau" et "Gomme",
2015 (collection privée)
Quand je ne suis pas occupée à jouer avec mes excréments dans le sable, j'ai une vraie activité professionnelle qui consiste à écrire des choses parfois futiles, parfois éminemment graves, pour un magazine prénommé Brain. Ces choses sont lisibles par ici.

J'ai vécu cinq ans à Berlin et suis désormais installée à Paris, où, comme tout le monde, je réduis mes économies à néant et me nourris de tartines au saindoux en attendant la gloire.

J'ai publié une petite trentaine d'EPs comme autant de bombes artisanales sur le label Petite Année de la Marchandise, sous le nom de code PAMmiracle. Mon plus grand succès à cette heure est un clash contre le basilic, visible ici. Comme Abd al Malik, j'aime moins le rap pour sa violence que pour ses vertus pédagogiques, d'où ce freestyle destinée à présenter l'accent mosellan au grand public.

Comme je n'arrive pas à couper le cordon avec Berlin, je continue d'y jouer du synthétiseur dans un groupe pop qui s'appelle Laisse-Moi et dont les chansons ne parlent pas uniquement de chagrins d'amour.

Dans un passé récent, il m'est arrivé d'écrire pour feu Ragemag (par exemple en papotant avec le philosophe Francesco Masci ou en allant boire de la vodka au théâtre), mais aussi de faire des illustrations pour feu la Flirtakademie de Connexion Française, et même qu'une fois, j'ai dessiné un zombie pour feu Snatch. Parmi les médias encore en vie pour lesquels j'ai dessiné, il y a Gonzaï et Konbini.

Dans un passé un peu plus lointain, j'étais pianiste classique, et comme je m'ennuyais pas mal, j'allais dessiner des gens nus dans le bâtiment d'à côté et je me passionnais pour la variété allemande aka Schlager. J'ai le numéro de téléphone personnel d'Olaf, ex-leader des Flippers.

Pour la radio suisse RTS, un jour, j'ai baladé une journaliste dans mon ancien quartier à Berlin et lui ai raconté ma vie. Elle a lu des textes de mon blog à haute voix, et je dois bien avouer que ça m'a touchée.

Sporadiquement, parce qu'il le faut bien, je tweete, et il m'arrive de poster des photos de frites sur Instagram.

Je suis à la recherche de plus de cohérence dans ma vie.

6 commentaires:

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    1. Non, elle manque de certitudes à défaut d'inspiration.

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  2. Tu ne peux pas arrêter ce blog, il n'est pas fini!

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    1. Mais si je peux ! Parfaitement je peux ! Je suis chez moi ici ! Je fais ce que je veux !

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  3. Ohlala c'est grave gênant ... Vive le lycra mdr

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  4. Le sens de la vie ? Qui suis-je ? Existe t'il une définition de moi ? Suis je ce que je pense que je suis ? Ou suis je ce que les gens pensent qu'ils sont ? Mon intellect n'est il pas similaire à celui des autres ? Au fond, ne pensons nous tous pas la même chose mais pas de la même façon ? Ma créativité artistique, stérile depuis ma naissance, m'empêche t'elle d'atteindre l'éveil ? Ou suis-je supposé l'atteindre par une autre manière ?

    tralaala.

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