vendredi 1 mars 2013

Rencard

Il y a un mois, dans une cave de Neukölln, un garçon a dessiné un aigle au dos de ma partition de la fugue en sol mineur pour 4 mains de Mozart, m'a glissé un tube fluorescent dans les cheveux d'un air entendu et m'a noté son numéro sur la première page d'Eugène Onéguine. Il était blond, moi outrageusement maquillée, et ce soir nous nous revoyons à jeun. Comment je me sens? Oh, détendue, super relax.

8 commentaires:

  1. c'est tu teasing ou je m'y connais pas.

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  2. alors, non, car je ne voudrais pas te déconcentrer pour ton social event.

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  3. Alors ? Il avait encore des dents et des cheveux ?

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    1. Je posterais bien le portrait que j'ai fait de lui après avoir pris la fuite, mais je sais qu'il me stalke et qu'il a déjà visité mon blog...

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