Il fait nuit. Papa coupe en lamelles les cèpes qu'il a ramenés de la forêt, maman surveille la cuisson des knödel. Malgré la hotte qui tourne à plein régime, l'air est moite et la vapeur se condense en grosses gouttes sur la fenêtre. Le clapotis de l'eau qui bout, le vrombissement du moteur de la hotte, les oignons qui crépitent dans le beurre, le bruit du couteau de papa sur la planche à découper, la quinte de toux de maman. Soudain, à la radio, Charles Trénet. Papa se met à chanter doucement en grattant la terre des champignons, maman fredonne, des écailles dans la voix : "il pleut sur les ardoises, il pleut sur la basse-cour, il pleut sur les framboises, il pleut sur mon amour".
Tiens.On dirait que la fille nue bouge ses seins proéminent sur le rythme de la musique de Trénet. Le contraste est intéressant.
RépondreSupprimerLa vache. Je n'avais pas vu ça. C'est... c'est... saisissant.
Supprimerdouce franceeeuh...
RépondreSupprimerça aurait pu marcher aussi
Oui mais non, non, Fred Ulfa, la vérité c'est que c'est La folle complainte qui passait à la radio. Et je ne raconte que la vérité ici.
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